C e devait être rendez-vous ordinaire, dans une gare ordinaire, à une heure ordinaire. Cela aurait pu être, aussi, une agression « ordinaire », de celles qui, malheureusement, noircissent des piles de P-V dans les commissariats. Pour ce jeune de 17 ans, elle a tourné au drame. Fatal. Agressé pour son lecteur MP3 à 16 h 30, au milieu de la foule, gare Centrale à Bruxelles, il succombera dans la soirée, à l'hôpital. En quelques coups de couteau, le voleur s'était transformé en meurtrier. Il court toujours.
Ce drame tragique nous renvoie à la réalité d'une lame de fond : les agressions ne sont pas plus fréquentes qu'avant (au contraire), mais plus violentes. Pour un GSM, un MP3, une broutille, le jeune (voire l'ado) n'hésite plus à utiliser la manière forte. Et ce, sans qu'il soit réellement conscient de la gravité de son acte, nous confie un procureur au parquet de la jeunesse. Face à ce drame, c'est la société entière, qui, aujourd'hui, s'interroge sur les réponses
Ce drame tragique nous renvoie à la réalité d'une lame de fond : les agressions ne sont pas plus fréquentes qu'avant (au contraire), mais plus violentes. Pour un GSM, un MP3, une broutille, le jeune (voire l'ado) n'hésite plus à utiliser la manière forte. Et ce, sans qu'il soit réellement conscient de la gravité de son acte, nous confie un procureur au parquet de la jeunesse. Face à ce drame, c'est la société entière, qui, aujourd'hui, s'interroge sur les réponses
Partage